Francesco Carovillano | Peintres de Barbizon

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Francesco Carovillano

Francesco Carovillano

À travers la nature et la création d’images, je continue à découvrir qui je suis. Plus je vieillis, plus ces deux choses se confondent.

Je suis un photographe paysagiste à plein temps travaillant principalement dans la forêt de Fontainebleau, France.

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Dans les trois articles précédents de la série « Past Masters and Expressive Photography » (lire les articles précédents), j’ai analysé les croyances artistiques, les motivations profondes, la philosophie expressive et les luttes de toute une vie des impressionnistes. Dans ce quatrième essai, je vais explorer un groupe de peintres paysagistes moins connus, mais non moins pertinents, qui pratiquent leur art juste avant les impressionnistes. Leur travail a inspiré, influencé et facilité le brillant développement de l’impressionniste.

Qu’est-ce qui a motivé un groupe de peintres paysagistes à s’installer dans le petit village de Barbizon en France et à y peindre sans relâche pendant la majeure partie de leur vie ? Pourquoi se sont-ils battus pour instituer une « réserve artistique », le premier espace naturel protégé au monde ?

Une œuvre d’art qui reproduit le contenu total d’une époque (donc pas seulement son style) et qui représente donc une nouveauté troublante ne devient ordinairement quelque chose de familier qu’une fois l’époque passée, c’est-à-dire qu’elle n’est reconnue et appréciée que lorsque le période de sa création est devenue une totalité historique. Cela se produit la plupart du temps avec l’arrivée de la génération suivante.~ Hermann Broch

Il a fallu le prodigieux épanouissement du pleinairisme et le triomphe de l’impressionnisme pour que la critique se penche sérieusement sur les antécédents de l’impressionnisme et pour que l’école française d’histoire de l’art en cherche les sources profondes. Ce n’est qu’en 1925 que le livre de Prosper Dorbec, « L’art du paysage en France. Essais sur son évolution du XVIIIe siècle à la fin du Second Empire » (le Second Empire français prend fin en septembre 1870), retrace sérieusement l’œuvre des peintres de Barbizon.

Alors, qu’est-ce qui a motivé un groupe de peintres paysagistes à s’installer dans le petit village de Barbizon en France et à y peindre sans relâche pendant la majeure partie de leur vie ? Pourquoi se sont-ils battus pour instituer une « réserve artistique », le premier espace naturel protégé au monde ? Et quel genre d’impact tout cela a-t-il eu sur les futures générations de peintres et de photographes ?

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Rose Guichard